Quand on a goûté à un « ragu » italien, ce dont on se rappelle, c’est le goût cuisiné de la tomate, tout sauf un concentré rajouté à la viande. Alors pour leur rendre honneur, voici une recette mi-soupe, mi-sauce, longuement cuisinée, sans viande, mais avec ce petit supplément d’âme qu’une crème ou un morceau de beurre n’égalera jamais…
- Emincer les oignons et les échalotes, et les faire revenir dans 1cc de ghee jusqu’à coloration
- Peler les carottes, les couper en tronçons fins et les rajouter au mélange oignons/échalottes
- Couvrir avec 2 boites de polpa et leur contenant en eau ( soit 800 g de pulpe de tomates, et autant d’eau)
- Rajouter 2 CS d’huile d’olive, 2 brins d’origan frais et 1/2 botte de basilic frais, un peu de sel, et 1 CS de sucre
- Laisser cuire 2 heures à feu doux
- Rajouter en fin de cuisson 500 ml d’eau et mixer lisse
- Goûter et ajuster le sel/sucre en fonction de ses goûts
- Servir chaud avec quelques gouttes d’huile d’olive première pression à froid vive et fruitée, et quelques brins d’origan comme ici ou de basilic
Ingrédients
- 10 carottes de taille moyenne
- 2 boites de cirio polpa bio (pulpe de tomates italiennes bio)
- 3 oignons petits
- 4 échalotes petites
- 1 CC de ghee
- 2 CS d’huile d’olive
- 1/2 bouquet de basilic
- 3 branches d’origan
- Sel
- 1 CS de sucre
Le saviez-vous !
La carotte dans cette recette permet de ne pas ajouter trop de sucre. Celui naturellement présent dans le légume racine vient nourrir le fruit acidulé qu’est la tomate.
Hormis le côté purement gastronomique de ce plat longuement cuit à feu doux pour rappeler ce fameux « ragu », il s’agit d’une bombe anti-oxydante. Le lycopène contenu dans la tomate, réchauffé, et au contact de l’huile d’olive, délivre au corps humain ses propriétés anti-oxydantes extraordinaires. C’est parmi ceux qui donnent le teint coloré à la peau, si consommé régulièrement.
Ici, on lui a associé la carotte, connue pour sa forte concentration en B-carotène, lui aussi responsable de la belle couleur pêche de nos fesses et de nos joues. Consommé de manière alimentaire, le B-carotène ne pose aucun problème. En revanche, il est contre-indiqué sous forme de compléments alimentaires chez les fumeurs et anciens fumeurs. En effet, l’étude SU.VI.MAX débuté dans les années 1995 et ayant duré plus de 10 ans a testé l’impact des compléments alimentaires « in vivo », c’est à dire directement chez l’homme. Elle a notamment conclu à une augmentation des cancers, chez les fumeurs, et pas d’amélioration de la qualité de vie, chez la femmes particulièrement, car elles consomment assez de ces anti-oxydants dans leur assiette.
Avant donc de prendre quelconque complément alimentaire, veuillez réfléchir à 2 fois et en référer à votre médecin, même le pharmacien ne sait pas forcément ça, imaginez le naturopathe!