Quand on s’intéresse aux pratiques alimentaires de chacun, on a parfois de quoi en perdre notre latin… Pour faire la distinction entre ceux qui ne mangent pas de produits animaux, ceux qui en mangent parfois, ce qui ne mangent que cru et ceux qui mangent de tout, voici un petit lexique de qui mange qui quoi
L’Omnivore: mange de tout, viande, poisson, oeufs, produits laitiers et végétaux, sans distinction. Classiquement, dans les manuels de biologie, l’Homme est un mammifère omnivore, par opposition aux carnivores et aux herbivores.
Le Raw: mange tout sous forme crue.
Le Paléo: ne mange que des produits présents à l’ère paléolithique, partant du principe que nos gènes n’ont pas changé, et que notre alimentation doit donc suivre les mêmes principes qu’à cette époque-là: viande, poissons, légumes, fruits, mais peu de céréales, et pas de produits raffiné ou industriel.
Le Végétarien (Veggie): ne mange pas de chair animale. Le végétarisme classique est le lacto-ovo-végétarisme, avec consommation de végétaux, d’oeufs, de produits laitiers et de miel. Il peut s’agir de considération pour la cause animale, de choix religieux ou de goût.
Le Végétalien: ne mange que des produits végétaux, et aucun produit provenant des animaux. Ils consomment des légumes, des légumineuses, des fruits et des céréales, ni lait, ni oeuf, ni miel. Ce régime est plutôt déséquilibré si on ne supplémente pas avec quelques compléments alimentaires, notamment la B12.
Le Vegan: ce sont des végétaliens engagés pour la cause animale. Au delà de ne pas consommer de produits animaux, ils n’en utilisent pas non plus au quotidien, comme le cuir par exemple ou la gélatine de porc.
Le Flexitarien: globalement, mange de tout, mais consomme les produits animaux avec parcimonie, provenant de filières responsables, toujours de bonne qualité, et en petite quantité. Il y a une dimension éthique, globale et responsable sous ce terme. Le flexitarisme est probablement l’avenir de l’Homme, pour la sauvegarde de notre planète. Il est parfaitement équilibré et éco-responsable.
Selon les dernières estimations, la population mondiale s’élèvera à 8,6 milliards en 2030, puis 9,8 milliards en 2050, ce qui laisse à réfléchir sur nos modes de consommation. La consommation de protéines végétales (soja, pois, pois chiches, haricots, chanvre, lupin), les cultures de viande de Memphis Meat (USA), Aleph Farms (Israel) ou Intergriculture (Japon), ou encore l’utilisation des insectes et des algues pourrait nous permettre de nourrir le monde à ce moment-là.
En espérant vous avoir éclairé, on vous souhaite bon appétit, quelles que soient vos préférences. Chez l’Ordonnance, vous trouverez des recettes pour toutes les pratiques, so enjoy!